#OuhLaLa ! Quel titre suuulfureux ! Dis Laura ? Tu n’aurais pas le flamingo qui te démange, par hasard ? Et puis, quelle promesse ! Va falloir tenir la distance, après ça !
Dans l’article « Demandez le programme », vous avez été très nombreux (au-delà de 2… c’est nombreux, non ?) à me demander un topo sur les séries que je ne loupe sous aucun prétexte. Pour être franche, il n’y en a qu’une, car le temps me manque pour en attaquer d’autres. Cette série, je l’ai commencée à sa sortie sur Showtime il y a 3 ans, et c’est toujours avec autant de délectation que je la regarde. Envie de jeter un oeil voyeur sur l’Amérique pudibonde des années 50 et de suivre les expérimentations de 2 pionniers en matière de sexologie ? Bienvenue dans Masters of Sex, série époustouflante qui s’inspirent de personnages réels et des recherches très controversées, mais révolutionnaires, réalisées à cette époque.
Le pitch officiel
Dans les années 1950, le troublé et taciturne Dr William Masters s’associe avec une jeune mère de famille, l’indépendante et libérée Virginia Johnson, afin de mettre au point une étude complexe et détaillée sur le comportement humain et son rapport à la sexualité. Endossant le rôle de véritables pionniers dans ce domaine encore considéré tabou pour l’époque, ce duo hétéroclite va devoir braver les obstacles qui vont se mettre en travers de leur chemin. C’est sans compter sur leurs vies privées qui vont s’entremêler avec le temps : Masters doit gérer sa relation tumultueuse avec son épouse, la délicate Libby, tandis que Virginia doit jongler entre son statut de figure maternelle célibataire et ses dilemmes aussi bien professionnels qu’amoureux.
Mon avis
J’ai trouvé le postulat de départ très engagent, craignant cependant le traitement du sujet. Nous sommes dans les 50’s, au paroxysme de tous les tabous en matière de sexualité. Va-t’on nous faire un long discours pédagogique cherchant à légitimer la place du sexe libre et libéré dans la société ?
Oui…. et NON. Le réalisateur choisit de nous plonger dans la vie de ce cabinet de recherche, où chaque protagoniste a une position et un regard différent à l’égard des tabous sexuels. Tout y est traité avec beaucoup de justesse, le rythme est tenu jusqu’au dernier épisode, les personnages sont d’une complexité fascinante et pourtant l’identification reste facile. Les tabous, la place de la Femme, l’homosexualité, les liens Homme-Femme, le mariage, l’infidélité, l’impuissance, la norme… Tout est abordé. Les acteurs, dont la troublante Lizzy Caplan, portent à merveille cette photographie fidèle d’une société à l’aube d’une révolution. Les décors nous plongent dans une époque où cette norme, pesante, ne souffre aucune exception.
La série est forte, car non seulement le casting est brillant pour donner de la chair à ses postures (le duo Michael Sheen et Lizzy Caplan est formidable), mais en plus la série est suffisamment audacieuse pour creuser vraiment le sujet pour nous montrer à quel point notre connaissance ou notre méconnaissance du sexe impacte profondément notre quotidien. De nombreux aspects sont abordés, de manière presque naturelle, et au-delà du sexe, c’est la norme qui est clairement interrogé dans cette série. La première saison est très riche dans son propos et un vrai modèle d’équilibrage de son intrigue. La deuxième saison reste fidèle, mais perd un peu en intensité. La troisième pousse un peu plus loin les limites pour arriver sur une saison 4 époustouflante. Chaque épisode est une surprise. #EnFeraiJeDesTonnes ?
Un attachement particulier aux rôles secondaires de Lizzy (épouse de Bill Masters) et de Betty (patiente puis employée). Et une addiction pour le duo Bill/Virginia dont la relation amoureux en mode « fuis-moi/suis-moi » ne baisse pas d’intensité au fil des saisons et se renouvelle à chaque épisode. #AddictifJeVousDis
Avertissement
Pas besoin de se cacher ou de prévoir un casque, de peur que votre coloc’, pote de passage sur le canapé ce soir ou votre mec ne vous lance un « MéKesKeTuR’gardes ?? » intrigué et positivement curieux ? On voit moins de fesses que dans Game of Thrones ! #ParoleDeScoot
Le générique est déjà une merveille.
Alors, succomberez-vous à la tentation et lancerez-vous corps et âme dans cette série ? #QuestionCul..TE
Et pour finir sur une note humoristique… permettez-moi de vous présenter Maud et Juliette du programme court dispo sur Youtube « Parlons peu, parlons cul ». Là, pas de doute, on parle sexe mais au 1000ème degré ! Des exemples ? #Frout !
Final touch sexy : cette chanson du groupe Aline, Vie électrique, que j’adore.
Aimez-vous bien, et beaucoup les uns les autres ;D
#LOVEsurVOUS
Fan aussi de masters!
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😀 ! Je ne sais pas si tu as attaqué la saison 4… mais là c’est big #climax !!! ^^
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J’ai décroché à la deuxième saison, après avoir adoré la première… Mais je vais m’y remettre je pense 😉Merci pour cette piqûre de rappel Laura !
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Avec plaisir ! ;D Tu vas voir la 3 et la 4 sont vraiment excellentes !
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Moi aussi j’ai décroché en cours de saison 2, je trouvais que ça n’avançait plus. Je pense quand même reprendre un de ces quatre parce qu’une copine m’a dit que c’était juste cette saison qui était longuette x)
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Et je confirme : elle a raison ! Il y a une très belle évolution des personnages, sur les saisons 3 et 4 ! Ca vaut le coup de reprendre ! 😀
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Cool ! Je m’y mettrais bientôt alors 🙂
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Oh j’adore les séries 🙂 Tu me fais envie avec Master of sex (heuuu cette phrase est peut être pas bien placé vu le sujet) PTDR
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Ahahahaha ! Tu ne regratteras pas ! D’ailleurs j’en cherche une nouvelle car elle vient de se finir… Une idée ?
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